Si certains jeunes diplômés s’expatrient par choix, d’autres y sont poussés. Aujourd’hui, l’expatriation représente une une opportunité de découvrir d’autres cultures et habitudes de travail pour se bâtir une carrière à l’international, et d’avoir des compétences supplémentaires à leur retour en France.
Est-ce vraiment judicieux de travailler à l’étranger ?
Il est clair aujourd’hui que de plus en plus d’étudiants veulent avoir une expérience à l’international. L’enquête d’insertion de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) qui date de juin 2013 a ainsi révélé qu’en l’espace d’une promotion on a enregistré une augmentation de 3% du nombre de diplômés d’une école de commerce ou d’ingénieurs ayant occupé un poste à l’étranger. Ce nombre est en effet passé de 12,7% à 15,7%.
Nombreux également sont ceux qui préfèrent travailler à l’étranger car ils s’y sont plu lors de leurs stages ou leurs études. Leur initiation à l’international a ouvert leurs yeux sur de nouvelles possibilités et de nombreuses possibilités d’évolution.
L’expatriation comme moyen de valorisation de soi
D’autres diplômés voient en l’expatriation un moyen d’apprentissage et une voie vers la sagesse et l’accomplissement de soi à travers la rencontre d’autres cultures et d’autres méthodes de penser et de concevoir le monde, sans omettre les considérations d’ordre matériel et financier bien évidemment. Le salaire, les conditions de vie, l’environnement, la société d’accueil…sont autant de facteurs qui peuvent convaincre le jeune diplômé de plier bagages.
Dans ces entreprises cosmopolites, situées en Europe, en Asie ou encore en Amérique, il est nécessaire de maîtriser au moins l’anglais afin de pouvoir communiquer avec des employés de différentes nationalités. Seules les personnes pourvues d’un excellent sens de l’adaptation peuvent s’intégrer dans cette atmosphère particulière.
Crédit photo: fincher house