Le “Sharing Weeks” est une initiative du réseau d’écoles Studialis dont l’objectif est de permettre aux étudiants de découvrir de nouveaux domaines, pendant une plongée de deux fois une semaine au sein de l’une des 25 écoles membres du groupe. Et pour la première fois cette année, quelques centaines d’étudiants du Bachelor ESG se sont essayés au théâtre, au Cours Florent, à l’occasion de l’événement. Retour sur cette première expérience cinématographique.
Des étudiants multi-talentueux
A l’occasion de la deuxième semaine du “Sharing Weeks”, les étudiants du cursus Bachelor ESG (de la 1ere à la 3e année tous parcours confondus) ont opté pour le théâtre parmi une trentaine d’éligibles proposés. Un choix rimant avec une initiation à l’improvisation, aux jeux théâtral et cinématographique et des rencontres avec des professionnels du domaine, que les profils commerciaux ont assumé avec une créativité déconcertante et un naturel surprenant. Un événement qui a mis en lumière les talents d’acteur des probables managers d’entreprises.
Oublier ses complexes pour trouver sa voie
En mettant en place le projet “Sharing Weeks”, le groupe Studialis vise une certaine interaction entre les différents étudiants appartenant aux écoles membres du groupe, en vue de leur permettre de murir leur orientation. Un objectif qui trouve écho dans la déclaration d’Olivier Sercq, le chef de ce projet, pour qui “beaucoup d’élèves de première année n’ont pas d’idée précise de ce qu’ils veulent faire plus tard”.A travers cette séance théâtrale, les étudiants ont aussi appris à travailler un peu plus leurs “soft skills”, autrement dit la confiance en soi, la prise de parole en public, le travail en équipe.
Après quelques exercices d’initiation et le moment d’hésitation passé, les étudiants se sont lancés à la conquête de la scène, à tour de rôle, en laissant les complexes dans les coulisses pour apparaitre relaxés sous les projecteurs. Une performance digne de comédiens chevronnés appréciée par Marie-Alix Costé de Bagneaux, professeur d’art dramatique au Cours Florent, pour qui l’occasion était belle pour rappeler qu’“avec le théâtre, on apprend à ne pas vivre le regard extérieur comme une violence, mais à s’appuyer dessus pour travailler”.
A la fin, l’on pouvait lire de la satisfaction sur le visage des nombreux participants dont certains soulignent même l’étroitesse du fossé qui sépare le théâtre du commerce.
Crédit photo : Le Figaro Étudiant
