Depuis l’essor des sciences de gestion dans les années 1960, le marketing n’a cessé de s’imposer comme un puissant vecteur de la pérennité des entreprises. Défini comme la « méthodologie concurrentielle de gestion de la compétitivité des marques d’une entreprise », le marketing prend toutes ses lettres de noblesse dans un environnement où l’intensité concurrentielle croît de manière exponentielle. Les étudiants qui souhaitent poursuivre une carrière dans cette discipline peuvent s’orienter vers un bachelor marketing, où il sera notamment question des volets opérationnel et stratégique. L’alternance permettra aux lauréats de justifier d’une expérience appréciable dès la sortie d’école ou d’université…
Les deux facettes du marketing
Bien que les typologies diffèrent en fonction de l’angle choisi et des écoles de pensée, le marketing peut être scindé en deux grandes catégories : le marketing opérationnel, qui, porté par le fameux Mix Marketing, agit sur l’offre pour mieux correspondre à la demande. Il s’agira donc d’optimiser la coordination des leviers Produit, Prix, Place et Promotion (4P).
D’un autre côté, le marketing stratégique s’intéresse plutôt à l’entité de l’entreprise et à son organisation, et a vocation à opérer un diagnostic global du micro et macroenvironnement de l’entreprise afin de positionner ses domaines d’activité stratégiques et aboutir à un processus de prise de décision appuyé par des outils stratégiques comme la matrice BCG, la matrice McKinsey ou encore les forces de Porter.
Les compétences développées
En règle générale, la première année des cursus à dominante marketing est consacrée à la mise à niveau des étudiants et à l’enseignement des fondamentaux des sciences de gestion, du management et du commerce. Il sera notamment question d’une introduction au marketing, au droit des affaires, à la gestion des ressources humaines, mais aussi à la comptabilité, aux statistiques et parfois aux mathématiques financières.
Les années suivantes marqueront l’approfondissement de ces modules. Il sera notamment question d’étudier le comportement des consommateurs, les outils de diagnostic, les modalités de la croissance business et corporate…
De nombreuses matières annexes viendront compléter le programme. Si les modules différent selon les écoles, certains sont incontournables :
- Techniques de communication
- Marketing digital
- E-réputation
- Analyse comportementale
- Création publicitaire
- Négociation internationale
- Traduction
- Développement commercial
- Communication événementielle
- Langues étrangères
- Système d’information (ERP)
- Projet professionnel
Pourquoi l’alternance ?
Dans un contexte économique terne marqué par une certaine morosité et une reprise des plus timides, les recruteurs sont moins disposés à embaucher un candidat sans expérience. En effet, la formation représente un coût supplémentaire que l’entreprise n’est pas forcément prête à supporter. L’alternance, de par sa nature bidimensionnelle, mêlant cours théoriques et missions en entreprise, permet au lauréat d’être immédiatement opérationnel, gage d’une insertion professionnelle à même de concrétiser son projet professionnel.
Outre l’expérience, l’autre attrait de la configuration en alternance est la rémunération. En effet, l’étudiant pourra ainsi financer son cursus, mais aussi arrondir ses fins de mois. Aussi, l’étudiant pourra étoffer son carnet d’adresses pour se constituer un réseau professionnel qui lui sera d’une grande aide au moment de la recherche d’emploi. Il pourra même aspirer à être recruté dans l’entreprise d’accueil à la fin de son contrat de professionnalisation.
Le rythme d’alternance est également un paramètre qui varie en fonction des établissements. Néanmoins, le rythme de deux jours de cours théoriques par semaine pour 3 en entreprise est le plus prisé. Il est généralement nécessaire d’obtenir 60 crédits pour pouvoir présenter votre dossier professionnel en soutenance.
Nos conseils pour réussir son parcours en alternance
La réussite de l’expérience en alternance sera d’abord conditionnée par la pertinence du choix de l’entreprise d’accueil. Aussi, avant de signer, veillez à bien lire votre contrat de professionnalisation afin de bien identifier les missions qui vous seront attribuées. N’oubliez pas que l’entreprise a l’obligation de vous former, et qu’elle reçoit une contrepartie financière pour cet engagement. N’hésitez donc pas à poser des questions et à solliciter des entretiens avec votre tuteur si le besoin se présente. Aussi, évitez de vous isoler, et soyez force de proposition.
Comme tout alternant, vous rêvez de signer un CDI. Si cette ambition est tout à fait légitime, elle ne doit pas se ressentir outre-mesure. Donnez le meilleur de vous-même, le reste viendra naturellement.