Choisir un Bachelor : ce qu’il faut savoir avant !

Le Bachelor est un cursus reconnu pour sa forte dimension internationale. Il s’aligne parfaitement sur les besoins actuels de la société mondiale, d’où l’urgence de songer à des études suivies intégralement ou en partie en anglais. Les débouchés qui en découlent sont rattachés au management, à la communication, au marketing ou encore au commerce.

Faire le bon choix pour son Bachelor, c’est important…

Souvent, après l’obtention du Bac, on ne sait pas forcément vers quel cursus s’orienter, le choix est vraiment compliqué tant l’offre est vaste. Cependant, le Bachelor vous permet d’acquérir de bonnes compétences théoriques, une vraie pratique et un comportement professionnel adapté qui vous aideront à intégrer le monde du travail dans d’excellentes conditions. Le programme Bachelor peut être suivi en alternance Ecole/Entreprise ce qui vous permettra de gagner encore en expérience et de financer vos études, de façon autonome. Cette formation de niveau Bac+3 est en constante évolution pour répondre aux besoins des entreprises. Le programme est aujourd’hui proposé dans de nombreux établissements supérieurs.

Où faire un Bachelor ?

L’offre de formation Bachelor est assez diversifiée en France. Développée par différents établissements, on peut en gros la regrouper en 3 catégories.

Il y a d’abord les écoles supérieures de commerce et de management qui proposent des programmes bac+3 post-bac et qui ont élevé le Bachelor au rang de programme complémentaire à leur programme Grande école. Ces programmes sont généralement accessibles via des concours communs à plusieurs écoles et peuvent être visés ou enregistrés au RNCP. L’objectif visé ici est de transmettre aux étudiants les enseignements nécessaires pour intégrer directement le monde du travail, après la formation, ou de poursuivre les études dans le programme Grande école en admission parallèle.

Les écoles dites « autonomes » proposent également des cursus post-bac+3 orientés vers le middle-managers des entreprises (Bachelors ECG) ou une spécialité professionnelle (design, informatique…). Is peuvent aussi conduire à l’obtention d’un titre visé ou enregistré au RNCP. Faciliter l’insertion professionnelle, mais aussi la poursuite des études pour les lauréats qui le souhaitent, sont les objectifs recherchés par les programmes proposés dans ces établissements.

Enfin, il existe dans le cadre du Bachelor des cursus professionnalisants post-bac+2, majoritairement proposés dans les centres de formation continue, les écoles privées voire les CFA. Ils permettent de valider un titre RNCP, et sont essentiellement suivis sous statut salarié (apprentissage, contrat de professionnalisation, CIF). Ce sont des cursus exclusivement orientés vers l’insertion professionnelle.

Les différentes possibilités pour intégrer un Bachelor

Intégrer un cursus Bachelor passe généralement par un concours, relativement abordable, mais un tantinet spécifique. La principale finalité pour les écoles étant d’évaluer la capacité de l’étudiant à suivre la formation visée, mais aussi de sonder la motivation que cache sa candidature.

Cependant, alors que ces concours peuvent être communs à plusieurs écoles à la fois – des banques d’épreuve -, certains établissements recrutent par le biais d’un concours propre.

Les concours communs

A travers les banques d’épreuves, de grands réseaux d’écoles ont le souci d’homogénéiser leur recrutement, dans le cadre Bachelor. Ces concours communs sont portés par les entités suivantes :

  • Ecricome bachelor: permet d’accéder aux programmes de trois écoles (KEDGE Business School, ICN Business School, NEOMA Business School) sur dix campus français. Le concours comprend une épreuve écrite commune (anglais/français) et deux oraux : un entretien de découverte et un oral en anglais.

 

  • Le concours Atout +3: ouvre les portes de huit écoles de commerce (EM Normandie, EM Strasbourg, Novancia, Ecole Atlantique de commerce…) et propose deux sessions annuelles. Il propose 4 épreuves écrites (synthèse, anglais, logique et ouverture au monde, LV2) et des oraux propres à chaque école (entretien collectif et individuel, oral d’anglais et LV2…)

 

  • Le concours Bachelor EGC : ils sont 24 établissements de management (voir le site du concours Bachelor EGC) à ouvrir les portes de leurs programmes Bachelors via cette banque d’épreuves. Bénéficiant tous du label « Bachelor professionnel », les candidats ne peuvent cependant postuler que pour 3 établissements maximum. Les épreuves d’admissibilité sont composées de l’anglais, l’analyse synthèse et la rédaction, et d’un entretien devant un jury.

Les autres concours

Toutes les écoles proposant les programmes Bachelor ne recrutent pas via les concours communs, certaines le font par le biais d’un concours propre. Les épreuves proposées sont souvent similaires, avec une partie écrite (logique, anglais, etc.) et une  partie orale (entretien de motivation, test de personnalité, etc.). En général, les jurys de ces concours sont composés d’une partie de l’équipe pédagogique et de professionnels, et les écoles ont la liberté de sélectionner selon des critères propres à chacune d’elles. Et il n’est pas rare de voir certaines recruter uniquement sur dossier et entretien de motivation.

Enfin, il existe aussi la possibilité d’intégrer un Bachelor avec un diplôme Bac+2. Toutefois, ces programmes sont accessibles sous certaines conditions, les écoles qui les proposent n’appliquant pas les mêmes modalités d’admission et conditions de diplôme. Plus de détails ici.

Faire son Bachelor en alternance : le choix de la professionnalisation !

Le Bachelor peut être suivi en formation initiale comme par voie de l’alternance. Chacune des deux options a ses avantages et son talon d’Achille. Toutefois, en décidant de suivre son Bachelor en alternance, l’étudiant fait aussi le choix de se former tout en étant salarié dans une entreprise. En effet, l’alternance est une formule multi-avantageuse, dans la mesure où elle permet à la fois d’accéder à une solide formation théorique, de vivre une réelle expérience professionnelle, mais surtout de financer soi-même ses études.  En optant pour un Bachelor en alternance, l’étudiant évolue sous le statut de salarié, par conséquent il est soumis aux mêmes règles du droit du travail qu’un salarié «classique». Deux types de contrat lui sont proposés dans ce cadre : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Cependant, son salaire est calculé en fonction de plusieurs critères, dont l’âge, la formation suivie…

Aujourd’hui, si nombreuses sont les entreprises qui convoitent les profils issus d’une formation en alternance, c’est essentiellement grâce à l’aspect professionnalisant de la formation, qui rend les lauréats opérationnels tout de suite après la validation de leur diplôme, contrairement aux lauréats d’une formation « classique » comparable. C’est donc une formule qui ajoute une plus-value au CV et booste l’employabilité des jeunes diplômés, qui sont de plus en plus recrutés dans le secteur du management et marketing, selon une étude menée par la Conférence des Grandes Ecoles.

Les spécialités et métiers accessibles après le Bachelor

Les spécialités en Bachelor sont nombreuses et diversifiées. Alors que certaines sont consacrées au Commerce international, d’autres s’intéressent à la Finance, Management, Marketing… Cependant, dans l’ensemble des Bachelors qui sont actuellement disponibles, les axes de formations sont quasiment identiques :

  • Commerce International,
  • Gestion, Finance,
  • Management,
  • Marketing, Communication,
  • Ressources humaines,
  • Vente, Action Commerciale.

Côté débouchés, les opportunités de carrière ne manquent pas. Les grandes tendances sont les métiers RH, l’ensemble des métiers du commerce (responsable commercial, chargé de clientèle, attaché commercial…), du marketing (assistant chef de produit, chargé de communication, community manager…) ou encore les professions export (responsable de zone, technicien export…). Avec un peu plus de chance, certains diplômés se verront proposer des fonctions d’adjoint au chef d’entreprise, de chargé d’engagement financier ou de directeur d’agence bancaire.

 

Crédit photo : cursuspro